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Dance Macabre [Caliban]

Karha Iorweth
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Karha Iorweth
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Dance Macabre


Les sons se sont éteints. Il n’y a plus qu’un délicieux vrombissement a peine palpable qui berce les murs du Cabaret. Le bois de la scène n’ose même plus craquer pour ne pas déranger ce silence entêtant qui impose une atmosphère aussi parfaite. A moins que la scène sait que la Mite a en horreur quand un seul son commet le péché de la briser. Le silence est un être fragile, difficilement palpable, dont la moindre intervention peut tuer sans l’ombre d’un regret. Passant une main douce sur sa nuque, étirant les muscles, Karha contemple avec un sourire satisfait la salle vide après la représentation. Son ultime cadeau après qu’elle ait donné le sien aux yeux enchantés des spectateurs : son propre corps libéré de la pression d’exister.  Le reste des artistes sont repartis chez eux, exténués, leurs costumes rangés, les masques reposés, et ont éteint les lumières derrière eux. Le personnel à frotter les tâches des fauteuils, éponger la sueur sur les surfaces des loges, chassé toutes paillettes qui a recouvert les planches.

Il n’y a plus rien, juste une ombre qui joue avec les autres. Celle qui n’a pas de résidence ou y retourne, et qui est immensément plus satisfaite par cette après séance ou les projecteurs sont morts, et où elle récupère un peu de la pudeur qu’elle a jeté au vent en exhibant son être entier et sauvage. Il n’y a plus personne à qui offrir le privilège de sa présence.

Presque plus personne.

Ses jambes puissantes mais délicates se fraient un chemin qu’elle ne connaît que trop bien. Longeant les ombres des murs, se faufillant dans le noir sans que sa legerté inhumaine ne brise le silence qui lui est si cher, dans une fine balance entre habitude et impatience, Karha traverse les couloirs les plus intrinscéques de la bâtisse qui n’a plus le moindre secret pour elle. Les rares bougies et orbes éclairant faiblement quelques recoins oubliés, meurent immédiatement sur son passage. Peut-être par respect, ou peut-être les a-t-elle assassiné sans remords.
Le silence est coupée par le son du papier raturé par la plume, et sa destination est le seul endroit qui semble faire un pied de nez au noir qui la précede, mais elle n’en fait que peu de cas. Un bref sourire peut être vu dans l’embrasure de la porte qu’elle fend sans être vue ni entendue

Caliban est un enfant de la nuit, à sa façon, manipulant dans les ombres plutôt que naviguant entre elles. C’est dans son giron que ses meilleurs plans trouvent racines, et c’est en son sein qu’ils peuvent toujours se retrouver.
Le souffle chaud de la faelle contre son oreille contrebalance le froid menaçant que laisse sa présence. La seule indication qu’elle laisse avant de passer un bras tendre autour de son cou. “Bonsoir, mon bel artiste.” est chaudement murmuré avant qu’elle ne passe sa langue sur son pouce, qu’elle utilise avec son index pour étouffer la mèche de la bougie à ses côtés. Un peu plus à l’aise quand les lumières diminuent, mais acceptant le ronronnement doucereux de la cheminée en face de son bureau.

“Qu’avons-nous là?” Fit-elle, joue contre son épaule, son autre bras venant rejoindre l’autre en l’encerclant doucement sans autre forme de procès, ses yeux noirs rivés sur les papiers qui semblaient avoir toute son attention.
Caliban Kazrel
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Les bruits du spectacles en fond sonore l'ont toujours aidé à réfléchir. Se faire bercer par les basses suivis des applaudissement, le cerveau qui tourne sans parvenir à s'arrêter. Machine qui ne s'éveille réellement que lorsque le soleil disparait pour laisser la place à son éternité d'étoiles. La nuit. Sa soeur autant que sa confidente, qui donne des moments propices à chacun de ses plans. Atmosphère qui se lie avec facilité aux odeurs de bois qui brûle et d'épices charriés par le vents froids de l'Hiver. Cette saison a toujours quelque-chose d'à la fois envoutant et mortifère. La satisfaction de rester chez soi, près du feu et le cerveau en ébullition. Celui-ci termine les comptes du mois qui sont toujours aussi positifs, malgré la saison froide et il prépare la prochaine excursion vers Al-Chen, puis vers Al-Poll pour quelques échanges de poudres, de boissons et de bons procédés. Une caravane qu'il serait bien obligé d'accompagner, dans quelques-jours.

Cela ne l'enchante pas particulièrement. Les éclats de voix d'exclamation lui rappellent à chaque minute qui se produit actuellement sur scène. Elle est là, à Al-Jeit pour les jours à venir. Et lui doit bientôt quitter cette ville lumière pour le froid des routes, les boissons alcoolisées et des propositions d'alliances. Il laisse d'ailleurs la rédaction de sa missive pour la fin de soirée, reportant à chaque instant ce moment désagréable, les mots si difficiles à trouver pour le Clan Ingan, quand son esprit se perd sur scène. L'imagine. Jusqu'à ce qu'il se tienne plus.

Le mercurien se lève alors de son bureau en laissant les papiers en vrac, alors qu'il déambule discrètement dans les couloirs, jusqu'à cette vigie aménagé spécialement pour lui, donnant sur son propre appartement. De cette hauteur, il a une vue imprenable sur la scène, privilège de propriétaire. Evidemment qu'il sait ce qu'il verra sur scène. L'hypnotisante prestation, de plume et d'étoiles, des paillettes du cabaret et des courbes délicieuses de la danseuse. Son esprit s'envole avec elle et se retrouve comme tous les autres ici-bas. Envolé.

Il sent quand le numéro touche bientôt à sa fin et s'éclipse. Tant de choses sont encore à préparer et à faire avant ... Avant ce qu'il sait. Ce qu'il espère. L'esprit rassasié de sa vision, même si presque impatient, il parvient à continuer ses travaux, dernières lettres et bons d'expéditions à préparer, jusqu'à ce qu'un souffle chaud si attendu ne vienne caresser son oreille. Il ne sursaute pas. Ne bouge même pas d'un cil quand son bras l'entoure, maintenant un part de son corps contre le sien. Trop peu d'ailleurs. « Bonsoir, sombre inconnue. ». Il n'est pas un artiste, elle n'est en rien une inconnue. Un jeu de mots tant de dupes auquel il joue. Même si une forme de tension déforme légèrement sa voix quand il se rend compte qu'il n'a pas complètement caché la lettre à destination du frère Ingan. Un geste de la main repousse une autre feuille de papier quand il répond, peut-être trop précipitamment face à sa curiosité acérée : « Rien qui ne puisse réellement te concerner. » même s'il y a une part de vraie dans ses paroles, il ne peut s'empêcher d'avoir cette petite voix réprobatrice. Le jeu de trop. Le pari de trop.

Se redressant et se tournant pour lui faire face, il est toujours assis sur son fauteuil et elle lui arrive pourtant presque au même niveau, à peine plus grande. La bougie éteinte offre sa pénombre salvatrice, ses marques de brûlures sur son cou gauche dissimulés. Sa main glisse dans son dos pour la rapprocher encore, la placer entre ses jambes écartées. Tentative de distraction quand ses lèvres se glissent dans son cou si fin et que le parfum des pins envahit son atmosphère. Caliban ne connait pas la forêt de Baraï, mais cette odeur le rappelle toujours à elle et son étreinte. Son nez remonte le cou dans un soupire profond qu'il avoue presque à demi-mot : « Tu as été longue à revenir cette fois ... Tu m'as manqué. ». Les personnes qui peuvent se vanter de pareilles paroles venant de lui se comptent sur les doigts d'une main. Il l'entraine alors, plus qu'il ne l'invite, sur ses cuisses pour la rapprocher encore, s'assurer qu'elle est bien là et oublier encore pour un temps, les papiers qui jonchent le bureau.

Et son départ imminent.
Karha Iorweth
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“Garde tes secrets.” Fit-elle sans y repenser ou en faire plus de cas. Pour ce qu’elle en sait, Caliban est bien trop intéressé par des concepts aussi abstraits qui n’ont de sens que couchés sur du papier. Loin des vers de poésies qu’elle laisse derrière elle sur les murs de la ville, quand les ombres lui parlent et lui supplie de quitter sa prison de chair pour aller chercher sa liberté toujours plus loin. Non, le mercurien est un être cruellement attaché à ce qu’elle estime comme superflu, mais cela ne l’a jamais empêché de profondément s’y attacher. C’est aussi ce qu’elle admire chez lui, la logique là où elle n’en voit aucune, son ambition démesurée qui réclame un monde à sa botte. Karha avait été incapable d’en réchappé, mais assez intransigeante pour qu’il exige quelque chose de différent d’elle.

Sa main s’accroche à la soie de son peignoir, le seul apparat duquel elle a couvert son corps, un cadeau qu’elle a trouvé dans sa loge parmi tant d’autres, qu’elle ne conservera que  le temps qu’il remplisse son rôle de cette nuit. Elle obéit à l'ordre implicite, s’approche doucement, dépose également ses lèvres sur son cou supplicié qu’elle orne d’un simple baiser. Ses bras le love contre elle, autant qu’il la rapproche de lui, et qu’elle se hisse sur ses genoux tel un félin cherchant de l’affection. La déclaration lui arrache un sourire tendre : voilà cinq années que tous les deux s’apprivoisent au milieu de leurs guerres respectives. Elle sait très bien à quel point un tel aveu est précieux, rare, et elle l’apprécie à sa juste valeur.

“Comme tu m’as manqué aussi.” Confie-t-elle à son tour. "Pardonnes-moi, j’avais besoin de silence. D’une certaine qualité de silence.”

Il ne la comprendra pas, mais il acceptera. Il ne peut pas entendre comme elle. Son coeur est trop agité, son esprit est trop furieux. Elle aurait pu le convier dans cette voix, lui apprendre la paix et la liberté, mais elle s’y refusait toujours. Les risques ne sont pas nécessaires. Elle refuse de lui imposer ce qui lui fut. Son nez frotte sa joue alors qu’elle lui fait face, offrant son sourire délicat alors que sa main caresse les traits du visage qu’elle a appris mille fois à connaître. “Je suis là.” Confirme-t-elle avec douceur. Si la phrase est anodine, le poids pour elle est massif. Elle partirait peut-être, elle délaissera peut-être sa loge sous peu, juste une robe sur le dos malgré l’hiver qui fait rage dehors. Peut-être qu’il la cherchera dans la nuit, là où elle est supposée être dans ses draps. Mais elle reviendra. Toujours, elle reviendra. Et aujourd’hui, ce soir, elle est là.

“Est-ce que tu m’as vu ?” Demande-t-elle avec un semblant de lumière qui brille dans ses yeux  marrons. Elle parle de la prestation de ce soir, ce numéro qu’elle exécute quasi tous les soirs depuis un mois. La critique parle de son plus abouti, mais elle sait que le prochain sera meilleur, mais elle est certaine d’avoir senti ses yeux sur elle a un moment. Et si elle sait toujours ce qu’il pense en la voyant, elle ne peut s’empêcher de toujours avoir besoin de l’entendre lui dire. Le répéter. “J’aime quand tu me regardes.”

Assise sur ses cuisses, ses petits pieds ne touchant déjà plus le sol, elle pose son menton sur son torse, avec un sourire mutin. La proximité est déjà palpable, et si elle a choisi un vêtement aussi léger, ce n’est évidemment par le plus grand des hasards. Il l’a déjà vu erré avec bien moins de tissu au milieu du calme après la tempête des applaudissements. Elle ne sait pas s' il brûle d’envie de lui parler de ses affaires, ses idées, ses envies de rébellion, de démocratie en feu, et de choses dont elle pourrait l’entendre parler pendant des lunes entières. Ses yeux bleus brillants de satisfactions, de visions dont il parvient à la captiver à chaque fois.
Ou si, il brûle de quelque chose d'autre avant. Elle le laisse choisir, nullement pressée, porte juste doucement ses lèvres sur les siennes, lui faisant goûter la fraîcheur, qui brûle pourtant si fort, de la nuit dans laquelle elle s’est plongée avant de rejoindre. Un avant-goût de sa vision du monde, qu’il lutte tellement pour comprendre, se nourrissant des quelques indices qu’elle sème derrière elle.
Que l’obscurité en soit alors que la douceur se change en passion : il lui a cruellement manqué.
Caliban Kazrel
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La douce glisse, se laisse manipuler alors que les grandes mains de Caliban s'emparent de sa prise. Elle se mouvoit pour prendre place sur ses genoux, ses cuisses même alors qu'elle se trouve si proche de lui. Il en profite allègrement, quand ses doigts glissent sur le fin tissu de soie, doux et grisant, même si ce qui l'intéresse se trouve en dessous. Evidemment qu'il sait qu'il n'y a rien, son inspection minutieuse lui en assure, mais il a besoin de savoir. Comme toujours.

Elle lui rend sa déclaration, mais loin de tout ton acerbe, bien au contraire, cette même chaleur au fond de la voix. Caliban la reçoit avec tout le plaisir du monde, s'y accroche avec l'énergie du désespoir. Car qui dit qu'elle sera là plus tard ? Pensée éphémère qu'il chasse du mieux qu'il peut. Insécurité tapie dans le coeur depuis son enfance et qu'il s'efforce de rejeter en tâchant de ne pas trop s'accrocher. De faire genre. De se mentir à lui-même.
Encore plus quand le palpitant s'agite trop à l'attendre, que les minutes s'enchainent à la nuit qui s'avance sans qu'elle ne vienne. Sa justification ne trouve pas de réel sens à ses yeux, même si son manteau de mystère teinté de mysticisme marche tout aussi bien sur lui que sur tous ses autres admirateurs. Fierté heurtée de se retrouver mêlée à la plèbe, mais que peut-il faire d'autre, face à elle ?

Même cela remue quelques angoisse dans ses tripes. En quoi est-il si différent ? Elle doit sentir toute cette tension dans ses doigts, dans sa prise, sur ses lèvres, car elle murmure encore les quelques mots qui rassure : « Je sais. » répondit-il simplement parce qu'il en doute pourtant parfois. Le doute aux bords des lèvres quand il s'empare à nouveau des siennes et que la question qu'elle lui pose le fait sourire. Elle connait déjà la réponse, pourtant elle demande toujours. Et comme à chaque fois, il lui assure : « Evidemment. », sa grande main quitte sa prise sur ses cuisses pour laisser trainer son pousse sur l'arrête de sa machoire, « Comment aurais-je pu travailler sereinement, sans prendre le temps de te contempler encore un peu ? » la taquine-t-il.

Son travail ... Chose qu'il lui aurait déblatéré directement, emporté dans son élan et ce feu intérieur qui consume tout. Mais ce soir, c'est tout autre chose qui brûle, comme pour l'écarter même de ces idées qu'il a eues plus tôt. De celles qui briseraient ce moment unique. De celles qu'une part de lui juge mais qu'il repousse le plus loin possible alors qu'il reprend son exploration des replis du tissu glissant. D'autant plus quand il sent, à même ses lèvres, que le silence qu'elle cherchait lui fut offert par la fraicheur de l'Hiver. Le froid de la nuit noire et profonde. Courant électrique du choc thermique, de fraicheur à chaleur en un clin d'oeil. A lui couper le souffle.

D'un mouvement, il se lève, les bras sous ses cuisses, toujours profondément surpris de la facilité qu'un tel mouvement lui demanderait pourtant. Comme si elle ne pesait rien, rien de plus qu'un félin agile qu'elle incarne de tout son être. Il pourrait l'emporter avec autant de facilité à travers les escaliers en colimaçon de fer forgé qui mène à son coin de chambre. Sans aucune difficulté. Mais l'envie, le besoin, presse de toute sa force et il tourne simplement d'un quart de tour, se penche sur le bureau et l'y pose au milieu du papier et des encre sans la moindre attention. Tant pis. Tant mieux. De toutes façons, le papier était grimé de fautes.

Son corps contre le sien qui la pousse, l'allonge à même le bois couvert. Diamétralement opposés, de tailles, de forces, d'habits. Les mains qui courent partout, se moque de l'inutile morceau de tissu, qu'il déchire même parce qu'il sait que ce cadeau n'est pas de lui. Il est exècre ces admirateurs et voleurs d'intérêts. Ceux qui prétendent sans jamais avoir. Quémandes par cadeaux que lui peut lui donner. En quoi est-il si différents d'eux ? La jalousie en monstre hideux qui susurre à l'esprit autant qu'il prend ce qu'il désire. Dévoile ce que d'autres regards rêvent de toucher sans y parvenir, alors que ses propres lèvres à lui dessinent des esquisses uniques le long de sa gorge jusque sous ses clavicules, souhaitant arracher plus qu'un toucher. Des sons. Des demandes. Des suppliques. Alors que ses propres tissus sombres, qui le couvrent de pied en cap, le lacèrent et laissent paraitre probablement plus que ce que la décence n'accepterait. L'air de rien, surtout debout et penché, l'habit trop serré. « Pas seulement moi. » regrets qui teintent la possession qui transpire de ses mots. Il va même plus loin : « Tout l'Empire, des idiots, qui pensent t'habiller avec cette camelote, à la nuit qui ne cesse jamais de t'appeler. ».

A lui reprendre à lui.
Karha Iorweth
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Les lèvres se joignent à la fois dans une tendresse immuable et un grondement affamé. Une torpeur dans l’estomac que la valse impie des langues qui s’entrechoquent et des doux sons de gorges n’arrivent pas à calmer. La danseuse ne lutte pas quand elle se sent saisie par les cuisses, pour être posée dos sur le bureau et des lettres oubliés par l’appel de quelque chose de bien plus important que le simple travail. Ce n'est pas la première fois que les amants s’oublient au détriment de quelque chose d'autre. Certaines oreilles auraient même entendu qu’une représentation aurait été fortement en retard pour autre chose qu’un simple "problème technique”.
La faëlle pousse un soupir chaud quand elle sent le tissu qui craque sous des mains avides, cambrant son dos en avant pour plus de contact mais ne touchant que le tissu sous lequel il se dissimule farouchement. Sa main se love dans sa nuque, caressant les cheveux coupés court alors que sa bouche redécouvre des courbes connues et chéries. Elle y répond sans l’once d’une pudeur, sincère dans les gémissements brûlants qui quittent ses lèvres, et la font désirer de plus. Toujours plus.

Elle s’en veut pourtant, d’apprécier autant les grondement furieux mêlés d’envies qui peuvent jahir de l’homme désiré si fort. Un blasphème devant l’autel de sa liberté. Mais rien n’y fait, c’est toujours la même force qui s’empare d’elle. Les regards noirs devant les admirateurs, les murmures furieux entre deux baisers à la dérobée, les mains qui agrippent sa chair avec fureur et passion. Et maintenant un cran est encore passé, quand le mot est lâché. “La Nuit”. La pierre angulaire de cette jalousie rampante dans les entrailles du mercurien.

“Shhh.” Susurre-t-elle tendrement, une main posant son index délicat sur les lèvres tant désirées et l’autre s’aventurant vers les boutons de la chemise. Un mollet chevillé autour de ses hanches ne laisse aucune idée sur son état. Non pas qu’elle y trouve quoique ce soit à dire. “Doucement mon tendre… ne t'égare pas. Reste avec moi.”  Supplie-t-elle presque, avec une voix de velours, alors qu’elle délaisse la chemise aux boutons ouverts pour glisser sur son torse pâle ainsi offert à sa merci. Son autre main, elle, quitte les lèvres pour attraper une de ses mains qui est encore en train d’explorer son corps. Lui faisant doucement glisser le long des muscles de son ventre, jusqu’à le laisser explorer les parties les plus intimes. Celles qu’il est le seul a avoir le privilège d’approcher.

“Tu sais très bien la cause et la finalité de cette mascarade.” Chuchote-t-elle à son oreille, non sans ronronner doucement, le laissant explorer la précieuse moiteur dont il est l’unique responsable. Elle laisse échapper un soupir satisfait à un mouvement de doigts. “Les avoir à notre botte, prendre leur fortune. Triompher. Ce n’est rien de plus qu’un énième spectacle, et la nuit est notre scène.” Son autre main a quitté son torse, fait glisser la boucle de ceinture qui semble le faire tant souffrir, libérant enfin de ce terrible fardeau. “Ce que nous partageons est capable de mouvoir la réalité à notre guise.” Ses dents viennent mordiller le lobe auquel elle murmure ses paroles tendres et impies, alors qu’elle accompagne sa main toujours plus loin en son sein, là où il sait exactement ou la toucher. Karha déglutit et laisse les frissons électriques que la sensation lui procure, disposer de son corps comme si elle n’était qu’un pantin esclave de son propre plaisir. Qu’il s’occupe d’elle de tout son saoul. Qu’il la possède comme il le souhaite. Malgré toute la débauche de leurs gestes, et la litanie qu’elle vient de susurrer, il lui est pourtant interdit de dire plus. De celler leur affection avec une déclaration aussi sincère que violente. Elle sent les mots qui pousse contre ses lèvres alors qu’elle laisse les sons tellement voulus déborder de ses lèvres pour envahir son bureau. “Caliban…!” Est la supplique qu’il attend finalement au milieu de la respiration hachée, sa main libre ose pousser sa tête plus sur son corps, le laisser explorer sa peau qui se couvre d’une légère pellicule de sueur. “Il n’y a que toi…” Peut-il entendre dans un souffle pénible, à peine plus haut que le crépitement de la cheminée a quelques mètres d’eux. “Que toi…”

Caliban Kazrel
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Tout s'entre-choque dans son esprit qui se perd dans les sensations offerts par sa peau contre ses lèvres. Les bouts de tissus disparaissent à mesure que les fils se défont, détruits par l'ardeur de ses doigts qui ne se fatiguent pas. A des années lumières de sa retenue habituel, de son mutisme et son visage presque inexpressif, comme si toutes les émotions scellées se libèrent d'un coup alors qu'elle ouvre toutes les vannes. Les reproches fusent déjà dans la fièvre de son envie et de cette jalousie qu'il hait de tout son être. Cette faiblesse. La marque désespérée de cet attachement dont il n'arrive pas à se défaire. Pourtant, il sait que cela pourrait tant être utilisé contre lui. Rien qu'elle peut le faire avec une étonnante facilité. Manipulable. Cela l'enrage et décuple une part de cette colère en lui qu'il aimerait maitriser sans y parvenir.

Les doigts fins de l'artistes glissent sur lui, le libère comme elle le peut, tentent de calme la brûlure exprimée, jusque sur ses lèvres. Il ne peut s'empêcher de s'en emparer avec avidité. Elle le charme, ses mots de miel pénétrant avec douceur les coins les plus sombres de son esprit. Elle l'apprivoise quand elle s'empare de sa main pour qu'il jouisse de toutes les courbes de son corps jusqu'au sein de même de ce qu'elle a de plus intime. La bête se laisse faire, suit les mouvements avec un plaisir son dissimulé quand il remarque toute sa moiteur. Alors il joue. Commence ses mouvements lents et calculer, caresse d'abord avec douceur les bords offerts pour continuer à lui arracher ces sons qui apaise la colère et attise le feu.

Elle lui rappelle les termes réels de ce pacte qui les lie. Leurs véritables objectifs. Même si cela fait sens dans son esprit -après tout, toutes ces idées viennent de lui-, il y a quelque-chose de fêlé dans ces rappels. Quelque-chose de ... Changé. Comme un sentiment d'hypocrisie dans ces paroles, non pas venant d'elle. Mais de lui. Cette part de lui qui lui souffle que ce n'est plus suffisant. De la fausseté de ce prétexte. La main continue son exploration, les mouvements qu'elle aime tant à la faire feuler de ce plaisir qu'il souhaite si violemment lui donner. Tellement que cela lui en ferait presque peur. Alors, c'est le pragmatisme qui reprend le dessus : « Au moins en ont-ils pour leur argent ... Ces imbéciles qui ne se doutent pas un seul instant de ce qui les attend. » même si la colère reste toujours tapie dans l'ombre de ses paroles. « Le réveil leur sera si dur ... » tout autant que ses propres dilemmes.

La supplique lui arrache un frisson, chair qui se hérisse d'un plaisir par procuration et que sa bouche continue son chemin sur cette peau mise à nue. Accompagne le mouvement de cette main qui le guide plus bas. Toujours plus bas. La sueur donne le sel dans ce goût qui l'excite, jusqu'à parvenir, enfin, à la barrière de ses hanches. Entre lesquelles il s'engouffre. Sa langue vengeresse qui caresse et envahit cet espace qu'il s'approprie. Suit le chant si franc de la voix de la faëlle qui ondule sous ses assauts alors que son propre corps lui hurle de plus. Patience. Ou pas. Alors que l'une de ses mains s'empare de sa cuisse pour la maintenir, l'autre, plus audacieuse et égoïste, descend sur son propre corps, s'empare de sa fierté dressée. Plaisir calme, plaisir pour attendre. Toujours concentré sur son objectif, comme à son habitude, il veut encore plus l'entendre. La sentir. Que ses dernières paroles fassent sens et qu'il n'y ait que son essence pour la contenter. Tenter de s'en persuader.

Jusqu'à ce qu'il estime qu'elle en ait eu assez. Presque à regret, sa bouche se détache de ses lèvres pour lui murmurer dans un grondement, les actes toujours supérieur à n'importe quelle parole maligne : « Prouve-le. »

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Toute la sagesse du monde ne pourrait jamais dire s' il s’amuse avec elle ou s' il est furieux. Mais dans les deux cas, elle semble éperdument s’en moquer. Sa respiration se fait courte, alors qu’il prend un plaisir très visible -extrêmement visible- à lui tirer toutes les réactions les plus précieuses, les plus cachées. Elle lui a laissé les clés des portes les plus intimes en sachant très bien qu’il n’aurait aucun remord à les briser à petit feu pour laisser derrière lui un champ de ruine. Mais elle n’est pas sans arme dans ce conflit sous fond de tendresse, elle sait que la moindre de ses réactions peut le pousser un peu plus dans les affres de la folie. Elle en joue aussi, le baignant dans la chaleur, tirant sur la tignasse brune qui a trouvé refuge entre ses cuisses, le flattant de gémissements francs qui sonnent comme des encouragements. Libre de tout, de laisser les cris envahir le petit bureau, mais certainement pas libre de ses mains. Ni de cette langue démoniaque qui semble vouloir la conduire hors du droit chemin. Que ce soit maintenant dans cette position de débauche, ou tous les jours, en  lui parlant de ses plans, sa vision du monde, ses désirs de grandeur. Si elle ne les partage pas tous, sa façon d’obtenir ce qu’il souhaite est la raison pour laquelle elle s’est rapprochée de lui. Son insistance à l'avoir de façon permanente au sein du cabaret l’aurait profondément ennuyé. Mais il s’agit de Caliban. Il a une façon de tourner les choses, de lui parler, de la toucher, qui leur laisse étrangement à la fois cet espace, mais les empêche de se séparer. Elle aurait pu partir, elle pourrait toujours partir. Mais elle reste. Peut-être que le jour où il sera lassé d’une saltimbanque sauvage et sa bouche remplie d'énigme, il finira par l’abandonner d’un geste du poignet. Ce sera le jour de son départ. Uniquement par fierté.
Le Reflet est une institution dans laquelle elle a posé sa pierre. Mais quelque chose au fond d’elle refuse de rester si ce n’est pas à ses côtés.

Elle entend le grondement affamé de celui qui vient pourtant de se repaître d’un met que des centaines de personnes tueraient pour goûter. Krazel est bien des choses, et son égoïsme ne la freine jamais. Le moindre de ses défauts lui semble toujours être étrangement satisfaisant. Probablement parce qu’elle peut toujours renchérir. Et que chaque pas un peu plus profond dans les abysses, toujours, il la suit. Sans poser de questions.

La danseuse se redresse, sa poitrine se relevant au rythme de sa respiration frénétique. Un sourire découvrant ses dents au milieu de sa peau sombre. Avec le calme et la grâce qui l’accompagne en tout temps, elle avance sa main en écartant celle qu’il gardait entre ses jambes. Elle semble vouloir lui offrir un semblant de soulagement, mais elle sait, dans une approche tordue, que c’est tout le contraire. Qu’elle ne fait que faire surgir en lui de façon encore plus puissante le besoin d’elle. Un besoin qu’elle sait combler à son tour.

Sa main libre accroche sa nuque pour l’avancer et laisser leurs lèvres reprendre possessions de l’autre, dans une inspiration sourde, pleine d’anticipation pour la suite. Le goût de sel et de cire est mêlé de ce dont il s'est repu quelques secondes auparavant. La frénésie de leurs langues dure encore un long moment avec qu’elle se détache. L’air grave.

“Prétends-tu que je mens ?” Souffle-t-elle doucement. L’accusation est grave, mais son visage est détendu. Il l’est toujours. Sa main quitte sa nuque pour laisser son pouce glisser doucement sur sa lèvre inférieure, jusqu'à pénétrer l’espace entre ses dents. “Jamais, mon tendre, jamais le fiel du mensonge ne s’est déposé entre toi et moi. Ce que tu demandes n’a pas le moindre sens…”

Si il a une idée comment il finit dos au bureau, elle, d’une roulade, finissant assise délicieusement sur ses cuisses, elle compte bien lui faire oublier. Lui faire tout oublier.

“Et pourtant… moi je le comprends. Je te comprends.” Elle soupire avec délice, ses mains sur  le torse désormais offertes, lui offrant cicatrices, brûlures, et moult diverses marques laissées par elle ici et là. Des trésors de Karha Iorweth, à chérir, au cours des années ou ils ont tant partagé.

Elle se penche sur lui, ses phalanges caressant tendrement le visage anguleux, l’autre coude posé à côté de sa tête, avec un sourire assuré. Un sourire doux. Alors que ses hanches commencent à bouger pour prendre possession de lui à nouveau. Ses cheveux par milliers caressant la peau  nue du mercurien.  A-t-elle vraiment besoin de prouver quoique ce soit. Alors que tout entre eux est aussi honnête, brutalement honnête. Du moins le croit-elle, du moins l’espère-t-elle. Il y a encore moult choses qu’elle devrait lui dire, que la décence lui empêche. Que les ombres la retiennent. Les mouvements s'amplifient, s’agitent, deviennent de plus en plus furieux, et en même temps de plus en plus tendres.

“Oh Caliban…” Soupire-t-elle de sa voix suave, celle qui peut chanter tant de chansons et qui ne chante celle-ci que pour lui. Un baiser posé sur son torse offert alors qu’elle se relève à peine pour lui faire face, retirant des mèches rebelles pour se noyer dans ses yeux bleus. “Ne vois-tu pas ? Quelle leçon mes mains doivent-elles t’apprendre ?...” Sa respiration s’emballe de  nouveau, en cadence des corps qui se mouvoient en rythme.  “Laquelle vas-tu m’apprendre ce soir en retour ? Que vas-tu m’offrir ?”
Karha est libre. Libre d’exiger en retour. Et si ce n’est pas ce soir, ce sera sa dette envers elle. Il est l’homme d'affaires, mais la faelle possède elle aussi, sa propre valeur de l’échange.

Caliban Kazrel
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Sa provocation fait mouche. Touche sa cible. Comme toujours. La réponse ne se fait pas attendre, quand il sent les doigts dans ses cheveux qui se tendent et le corps de sa prise se mouvoir pour se redresser, dans toute sa beauté sauvage. Le corps luisant de tout le plaisir procuré, le souffle court qui le met encore plus en valeur, le regard couleur orage de l'imprudent ne peut se retenir de se repaître de tout son soul de cette vision qui le surplombe. Le baiser qui suit se fait plus profond et sauvage encore, à lui en brûler les entrailles d'un feu qu'il ne contrôle plus depuis longtemps. Si exquis et si dangereux à la fois. Il se hait autant qu'il l'adore de lui faire ressentir de pareilles émotions. Même si leurs langues mêlées effacent doucement les doutes. Son visage suit celui qui l'emprisonne pour se redresser à son tour, à nouveau sur ses pieds contre son bureau.

La question le prend de court alors. Les sourcils perplexes du manipulateur s'écarquillent légèrement alors qu'il répond machinalement : « Tout le monde ment. ». Dure réalité apprise avec le goût du sang. Avec la douleur salvatrice de la perte et de l'abandon. Réalité qu'est devenu son monde depuis tant d'années. Mentir aux autres. Mentir à soi-même. Rare se trouve la véritable sincérité dans ce monde. Utopie de celle qui se veut pure et cristalline comme de l'eau de roche. Pourtant, la voix assurée de l'acrobate lui répond, quand son pousse prend possession de sa bouche. Docile, qu'il se laisse faire comme hypnotisé par les paroles. Et il sait que ce n'est pas tout à fait vrai, pas tant que les 'non-dits' seront considérés comme des mensonges ...

L'esprit occupé -à moins que ce ne soit autre chose- il se retrouve allongé sur son propre bureau, prisonnier de la prise de celle qu'il tenait l'instant précédent. Le souffle court, le corps presque à nu, alors qu'elle le surplombe et que son cœur bat beaucoup trop vite, il tente de déglutir avec plus ou moins de succès. L'odeur de son intimité envahit encore tout son univers, quand elle se penche sur lui pour lui murmurer les mots qu'il brûle d'entendre.

Qu'il meurt de les désirer si réels.

Tout son corps le caresse, du bout de ses doigts à la délicatesse de ces cheveux qu'il ferme les yeux quand elle s'empare de lui. Ne parvient pas retenir le gémissement puissant qui sort de ses poumons. Leur danse démarre alors qu'il la sent entièrement. Enfin. Tel le plus beau des numéros de ce cabaret, celui qui n'est que pour leurs yeux. Leurs oreilles. Leurs bouches. Et leurs mains. Que la voix de Karha raisonne dans sa chambre de son prénom à lui alors qu'elle mène cette danse pour deux. Il se débattrait presque si ce n'était ses hanches qui l'accompagnent. Mouvement coordonnés qui se complètent et s'accélèrent dans un plaisir toujours plus décuplé. Plus violent. Plus vrai. « Karha ... » qu'il souffle comme une réponse, un appel alors qu'elle danse sur ce fil qui tendu de son plaisir avec la virtuosité dont elle a toujours fait preuve. Toujours plus belle, plus puissante et magnifique.

La question encore posée en retour le perturbe d'autant plus. De nombreuses pensées se bousculent. Des lettres qu'il vient d'écrire et tout ce qu'il ne lui dit pas. De ce qu'il s'apprête à lui dire sans réellement savoir comment. Un comble pour lui. Alors, une autre idée germe dans son esprit confu. Une autre envie. Ses mains ... Si fines, graciles et habiles. Il se saisit d'une pour la faire glisser jusque sur sa gorge ainsi offerte. Ses artères qui palpitent de l'adrénaline et du plaisir qui menace à tout moment de l'emporter. Appuis sur ses doigts qui l'emprisonnent, à faire fuir légèrement l'air de ses poumons. Désir de subir autant qu'oublier. Car il sait parfaitement que ce qu'il lui offrira à l'issue de cet échange ne sera pas pour lui plaire.

Alors il paie.
D'une certaine façon et dans un frisson de plus plaisir.


Il la laisse faire alors, ses mains qui se saisissent à s'en crisper sur les hanches fiévreuses qui l'emportent. Ongles qui s'enfoncent à laisser des traces de croissants de lunes à même sa peau si sombre. L'air en moins, la douleur en plus, l'extase au bout du chemin. Encore quelques pas de danse et le crescendo emporte tout. Jusque dans le cri et le frisson ultime qui se fait à peine entendre alors qu'il se perd en elle dans dans la plus profonde des nuits.

Le souffle court. Le torse qui s'agite pour retrouver prise. L'esprit ailleurs alors que l'âme lourde qui attend le "cadeau" qu'il doit lui offrir en retour. Celui qui rechigne à donner parce qu'il sait qu'il peut tout faire basculer. Il sait qu'il va pouvoir éprouver les doux mots qu'elle vient de lui offrir. Mais pas tout de suite. Les émotions qu'il tente pourtant toujours de garder en lui débordent dans le coin de ses yeux. Ses mains demandent le contact, que le corps brûlant de sa faëlle le touche. Entièrement. Elles la rapprochent de lui pour que leurs peaux soient le plus au contact possible. Blotti contre elle, sans trop savoir comment. « Je veux que tu restes. ». Les désirs exprimés purement. Simplement. Plus fort encore que le reste. Et le sous-entendu est limpide. Jamais encore il n'avait aussi simplement réclamé. Encore moins après un moment pareil.

Pourtant, il en a besoin ...

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Sa réflexion est ignorée, laissée de côté, oubliée juste un instant. Karha devrait savoir pourtant que les mots ont un sens, bien qu'ils en sont désespérément avares quand il s'agit d'eux. Mais impossible de parler de mensonge quand ce qui gronde en elle est aussi palpable. Aussi réelle. Il n'y a rien de feint dans cette fièvre qui les brûle, rend leur peau moite et leur retire le moindre souffle. Du moins, pour elle. La danseuse n'est pas la ne jeune femme naïve qu'elle fut voilà une éternité auparavant. Elle devrait savoir que ce jeu dangereux ne peut que se retourner contre elle. Qu'il joue peut être un autre jeu que le sien d'ailleurs. Mais elle n'y pense pas. Se contentant de noyer son corps sous le sien. Tenant fermement le mercurien prisonnier de ses cuisses si petites mais si puissantes.

L'entendre gémir et hurler, son nom qui résonne dans l'espace comme des prières désespérées d'un pauvre errant à ce qui peut lui apporter un salut inespéré. La joute n'en est pas une. C'est une danse. Un partage. Chaque moment volé au nez de l'univers qui les sépare, a toujours cette sensation précieuse. Fragile. Et elle ignore encore à quel point.  Pour l'heure, comme une déesse pour sa pauvre victime, elle répond à sa requête avec un Gusto non dissimulé. Ses petites mains, autour de son cou si étroit, tenant sa vie du bout des doigts. Un pouvoir inestimable dont elle compte jouir sans la moindre retenue. Ses hanches puissantes qui frissonne sous les ongles qui labourent sa chair, alors qu'elle sent le souffle qui fuit lentement la gorge de l'amant. Voir la passion qui embrasse ses yeux bleus qui la dévisage dans un mélange de plaisir cru et indécent, et pure servitude. Elle le tient, le possède, le sent céder en sentant elle même s'abandonner dans les abysses d'un plaisir que la nuit elle même ne peut pas lui offrir.

La tête brusquement balancée vers le haut quand elle aussi sent le frisson la faucher avec une violence rare. Les dernières secondes ou ils laissent les restes de leur plaisir terrestre qui s'effondrent et les libèrent, le corps reput -pour le moment- pendant qu'ils retrouvent péniblement leurs esprits.

Ce sont les corps qui parlent en premier. Le besoin étrange, l'attachement immédiat après les actes impis, ou séparer les amants semble la pire des tortures. Elle répond aux mains qui l'approchent, se love contre lui, en boule contre ce corps bien plus grand que le sien. Les deux collés dans un mélange de sentiments puissants et de sueurs -et autre fluides- échangés. Elle laisse échapper un délicieux soupir satisfait en fermant les yeux contre lui. Profitant égoïstement du son délicieux de son palpitant qui lentement calme les ardeurs de l'adrénaline.


Les bras autour d'elle sont aimants et chaleureux, comme a chaque fois qu'ils se sont longuement étreints. Mais elle sent que quelque chose est plus viscéral cette fois. Plus honnête. Mais elle ne pouvait pas s'attendre au souhait murmuré. Dans un désespoir palpable. Honnête. Karha redresse sa tête, cherchant les yeux bleus tant aimés pour y chercher un sens.

"Oh mon Caliban…" murmure-t-elle, ayant dû mal à retenir son sourire tendre a un appel aussi sincère. "Tu sais ce que tu me demandes." Ses lèvres couvrent de baisers là où ses doigts ont serrés sauvagement plus tôt. Un pansement pour l'âme. Les marques de tendresse qui parlent autant qu'elle. Il lui demande sa liberté. Ce n'est pas la première fois, des demandes officielles, d'un gérant à celle qui remplit les salles. D'un mercurien désespéré de ne pouvoir acheter l'insaisissable. Pas les réclamations émues d'un amant qui est terrifié de la voir partir le lendemain.

Le dos de sa main caresse les joues creuses, des traits qu'elle a 100 fois touchés et qu'elle touchera encore et encore. "Quand je te donnerai ça, que vas-tu faire, mon tendre ?" La marque d'appartenance refuse de quitter ses lèvres. Souhait implicite. Mais la phrase n'est pas anodine : le refus habituel n'a pas franchi ses lèvres. Nul conditionnel. Un futur. Un futur ensemble.  "Ne vas-tu pas te lasser de ma pauvre personne ?" raille-t-elle, taquine.

Si seulement elle savait.

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Il sait parfaitement ce qu'il lui demande.

A cet instant, toute son âme s'y attache, comme lui à son morceau de bois dérivant il y a des années de cela. Son regard qui détaille chaque trait du visage fin de la faëlle, avec une telle intensité, pour y lire ce qu'il attend avec l'énergie du désespoir. Toute la tendresse de son sourire qui laisse planer le doute, le stupide espoir de ...

Mais le visage disparait alors qu'il laisse une trainée de baisers tendres dans son cou et les mots de délivrance sont attendre. L'espoir se mue en panique alors que son esprit tourne à mille à l'heure mais que son visage reste figé dans une expression la plus neutre possible. Seule les muscles de sa mâchoire se crispent à mesure que les secondes s'engrainent. L'adrénaline revient, sous une autre forme, celle qui appel à la fuite et doucement, les endorphines quittent ce corps pour laisser place au mercurien réfléchi, celui qui est tout bonnement atterré de son propre comportement. Sa réponse, sous forme de question, qu'elle lui pose n'est pas anodine. Déformée par sa propre déception et sa terreur.

Comment a-t-il pu espérer qu'elle dise "oui" ?

La taquinerie prend l'allure de pique acérée, le ramenant sur la terre ferme avec la violence d'une chute. Son visage se ferme et il se détache de ses doigts doux qui le sculptent, pour se redresser sur son bureau, le regard blessé au loin pour qu'elle ne puisse pas le voir. Sa grande main passe dans ses cheveux en bataille pour tenter de les ramener à leur état initial. Un passage, sans succès. Comment le pourrait-il après s'être mis à nu de cette façon ? « Tu as raison, c'était stupide de demander. ». Après tout, n'a-t-il pas un autre plan en tête depuis quelques temps déjà ? Où avait-il la tête ? Il n'entend pas les sous-entendus. Il ne perçoit pas que, pour la première fois, elle n'a pas dit "non". Sans réellement dire "oui". Un entre-deux qu'une personne sereine aurait perçu, mais pas cette fois, trop engoncé dans ses insécurités et cette histoire qui ne cesse de se répéter. Encore une fumée qui s’échappe entre ses doigts. Finalement, que lui manque-t-il pour que toutes les personnes a qui il tient ne s’attache à lui ? Le ton est neutre alors que ses doigts réajuste sa chemise ouverte pour en lier les boutons fins d'obsidienne : « Après tout, 'ce n’est rien de plus qu’un énième spectacle'. ». The show must go on ...

Alors qu'il enterre encore un peu ces émotions, essayant tant bien que mal de desserrer la boule dans sa gorge, il reprend, peut-être plus acerbe qu'il n'aurait dû : « Je vais demander à la fille Ingan de m'épouser. ». D'un mouvement, il descend du bureau, remonte son pantalon en ayant parfaitement conscience de la bombe qu'il vient de lâcher. Sans état d'âme serait mentir, mais son esprit blessé répond, se défend de s'être ainsi exposé comme un idiot. Il ne la regarde pas pourtant, alors qu'il continue : « C'est l'acte suivant de toute cette comédie. J'ai besoin de la force de son clan et de leur suprématie dans le nord, elle, d'un prétexte pour envoyer bouler son frère et son exil, un contrat tout ce qu'il y a de plus honnête, même si elle ne sera pas facile à convaincre. ». Il en parle comme l'un de ses affaires habituelles, alors qu'une pointe lui lacère de coeur d'être aussi pragmatique. De parler de Sveira Ingan avec autant de détachement, alors qu’il l’estime aussi être son amie. Mais qu'est-ce qu'il lui prend ? Il se penche sur le bureau pour se saisir d'une des feuilles de papier mis sur le côté par leurs ébats, préférant enfoncer le clou et la dédouaner : « C'était ce que j'étais en train d'écrire, pour son frère, avant que tu n'arrives. » au moins tente-t-il de lui faire comprendre qu'elle n'y est pour rien ...

Si cela change quelque-chose après tout.

Karha Iorweth
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Stupide.

Caliban n’a jamais levé la main sur elle, mais le coup qu’elle prend est bien plus douloureux qu’une gifle. Il ignore qu’elle serait bien capable d’éviter le moindre coup et probablement de lui enfoncer une lame dans la carotide au passage. Karha n’en fait rien. Le regarde se lever le visage inexpressif, clignant lentement des yeux pendant qu’il vomit du venin des mêmes lèvres qui l’ont touché de façon si exceptionnelle. Stupide. Voilà ce qu’il pense de la perspective qu’elle accepte de rester. Pour lui. Sous entendant que l’innocente plaisanterie a des arrières goûts de réalités. Oui. Il va se lasser d’elle. Si ce n’est pas déjà le cas.

Sa tête pense doucement sur le côté, essayant de comprendre ce qui lui traverse l’esprit, avant que l’horreur finisse par être jeté à son visage.
Karha ne semble pas réagir, et même si c’était le cas, il ne l'aurait pas vu. Il ne la regarde plus. Une poignée de minutes avant, son regard bleu la déifiait, la sanctifiait, et maintenant il refuse d’heurter son regard en se posant sur elle. La faelle. La risible faelle.

Ses pieds touchent le sol dans un silence de plomb alors qu’il explique sans s’arrêter cette idée dont l'appui de lui laisse aucun doute : il y pense depuis longtemps. Tres longtemps. Sans uterer le simple mot. Comme si les 5 dernières années à travailler en tandem, lui prêtant elle-même son bras armé au besoin, n’avait pas le moindre sens. Oh Caliban est un être sans merci, un opportuniste, un roublard aux dents affutés, et Karha pensait pourtant que leur relation était teintée de sincérité. Même plus. Beaucoup, beaucoup plus.

Nue et droite, ne faisant pas le moindre geste pour récupérer la toile désormais déchirée qui lui servait de peignoir, elle lui fait face. Bras long du corps, posture détendue, sans la moindre colère qui semble couvrir sous son visage. Mais s' il s’imagine que cela le met à l'abri de sa fureur, il s’apprête à être déçu.

“Je dois avouer que je ne suis guère étonnée.” Fit-elle d’une voix plate. Sans même regarder la feuille entre ses doigts. Elle s’en moque, de ces arrangements à la petite semelle, des manœuvres politiques dont il se targue d’être un génie. C’est un monde dans lequel elle n’a pas l’ombre d’une envie de pénétrer. Mais elle n’oublie pas… “Mais ‘cela ne me concerne pas directement’ n’est-il pas ?”

Ses petits pieds s’approchent de légers pas graciles, mais dont on peut deviner toute la dangerosité. “Pourquoi me dis-tu cela maintenant ? Devrais-je performer le soir de vos noces en grande pompe ? Dois-je être celle qui souffle sur les bougies avant de vous laisser a votre nuit de noces ?” Sa tête penche de nouveau sur le côté, perplexe, mais le visage toujours libre de n’importe quelle trace de colère. Ce sont ses mots qui frappent, qui hurlent, qui mordent à sa place. “Cinq longues années à éloigner de moi tous ces nobles qui te révulsent… pour m’offrir a ton tour le poste pathétique de pauvre maîtresse." Aucun des soupirants qui tapissent sa chambre de cadeaux ne songe à lui passer la bague au doigt. Elle n'est que de la chair à dévorer. “J’ai juré -tu m’as fait juré- que tu étais le seul alors que tu étais en train d’écrire cette lettre.” Continue-t-elle, d’un ton toujours neutre, mais dont la consternation est plus présente que la colère. A dire vrai, la place des ombres ne la dérange pas, mais celle d’esclave à la merci de personnes avides de la montrer comme un bijou à la hauteur de leur pouvoir la répugne. Les plus dégoûtants et cyniques ne s’entichent même pas de subtilité, passent directement par le bureau du propriétaire, sac d’argent en main, exigeant une nuit en paix avec elle. La plupart n’ont pas le luxe d’avoir survécu à l'affront.

“Mais n’aies nul crainte, mon tendre.” L’adorable sobriquet ne parvient pas à quitter son vocabulaire. Difficile de savoir ce que cela signifie “Tu es un homme libre d’agir comme bon te semble. Je ne serai pas cette embarrassante épouse outrée d’être laissée pour compte à la première ride. Si Sveira accepte ta proposition…” C’est un très très gros si. Mais dans tous les cas, le mal est fait. “... je vous présenterais mes félicitations en bonne et due forme. Comme une putain bien éduquée.”

Ses pas s’éloignent désormais, sans le quitter des yeux. “Mais si tu es libre d’agir, tu dois en subir les conséquences.”
Caliban Kazrel
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Il s'attend à tout type de réactions. S'est même fait la scène sous différents angles et paroles qui pourraient être échangées. Anticipant tout et n'importe quoi comme il en a si bien l'habitude. Pourtant, rien ne vaut la cruelle confrontation à la réalité. A son air si détaché, neutre et naturel. Alors que les paroles qui sortent de sa bouche sont si acides qu'ils en feraient fondre n'importe quoi. Y compris l'armure qu'il tente de blinder autour de son coeur et son âme.

Comme elle, il reste droit, le regard ailleurs, refusant de faire réellement face parce qu'il a une peur terrible de ne pas réussir à tenir sa ligne directrice. D'encore paraitre faible et qu'elle s'engouffre dans plaie béante qu'il a dans la poitrine. Elle en utilise même ses propres mots à l'image de ce qu'il vient de faire. Etrange et lunaire de se rendre compte que deux conversations aux mêmes mots revêtent tant de significations différentes.

Pourtant, à son grand étonnement, elle s'approche. Pour sortir les griffes alors que les sourcils du Mercurien se fronce à ses sous-entendu : « Il n'y aura pas de "nuit de noce". C'est un contrat. Rien de plus. ». Il pensait qu'elle l'aurait compris. Que tout ceci n'est qu'un énième stratagème, une façon pour lui de parvenir à ses fins. Puis il hausse les épaules : « Je me suis naïvement dis que tu voudrais le savoir. Que tu t'intéressait à mes projets, mes affaires et mes idées. », il fait preuve d'une mauvaise foi flagrante en prétextant qu'il ne se doutait pas que cela serait si mal accueilli.

Elle ne comprend toujours pas. Les mots qui suivent l'exprime parfaitement et allume en lui une flamme d'exaspération et de rancoeur qu'il tente tant bien que mal de contenir. Mais il n'a clairement pas sa maitrise quand il lui répond d'une voix qui s'emporte : « Poste auquel tu m'as cantonné aussi et que visiblement tu acceptais il n'y a même pas une minute, mettant en évidence notre totalement incapacité à gérer lorsque je t'ai demandé de ... ». De rester. Il n'arrive même pas à finir sa phrase quand il ferme les yeux en levant son visage vers le plafond. Une grande inspiration. Un moyen quelconque de retrouver le calme dans sa voix qui tremble bien malgré lui.

Il lâche morceau de papier d'un air las alors qu'il s'approche de la cheminée, tentant de retrouver la chaleur perdue à cette instant. Geste inutile au possible. L'une des phrases termine de consumer ce qu'il lui reste de coeur.« Dans ce cas, n'agit pas comme tel. Ce rôle ne te va pas. Et je n'ai pas besoin de tes félicitations. ». Non, il avait cruellement besoin d'autre chose. De plus profond. De plus éternel. Et bordel ce que ça lui fait mal.

Il se tourne alors vers elle face à la menace à peine voilée qu'elle lui offre : « Je ne subis pas, je survis, ma douce. » se contente-t-il de lui répondre dans un demi-sourire absolument pas convainquant. Même s'il sait qu'il va trop loin et qu'il finira forcément par le regretter, mais il faudrait le prendre en flagrant délit, prostré dans sa douleur pour qu'il ose ne serait-ce l'avouer.
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C'est une danse dans laquelle elle refuse de rentrer. Les multiples messages de haine et de fureur qui sorte de la bouche de son allié, elle n'y entrera pas. Elle dégluti discrètement en étant témoin de cette rage dont elle est habituellement la tendre voix de la raison. Cal brûle d'un feu qui ne lui a jamais fait mal. Elle en etouffe les flammes dévorantes de ses bras aimant. Dépose ses lèvres froides sur les brûlures, figuratives ou non, pour en calmer la douleur. Calme les mers de ses pensées agités entre la sécurité de ses cuisses.

C'est une danse. Et Karha y met un véto. Les provocations ne rencontrent qu'un immense vide qui dissimule la colère des volcans. Les mots acides font mouche, touchent la cible de sa chair tendre. Mais elle n'y répond pas, et pourtant qu'elle pourrait. Un tel spectacle de criante mauvaise foi, qui cherche à la faire sortir de ses gonds, faire monter les voix, jusqu'à ce que les paroles les forcent à se détester. Elle était prête à quitter l'assemblée avec un soupir las, a peine rassurée par l'évocation d'un contrat qui ne fait que rabaisser leur amie commune. Remettre à plus tard, parler plus ouvertement d'un futur, dans lequel les deux pourraient avoir leur place. Dans lequel, elle pourrait faire flirter l'appel des ténèbres et la chaleur de leur lit commun.

Mais c'était avant l'insulte.
Karha n'est pas dupe. L'injure vient du giron de la colère qui ne contrôle plus rien, aveugle, emprisonné et brisé. Mais elle fut jeté à son visage malgré tout. La danseuse n'y répond rien, laisse le silence répondre au sourire vide du mercurien. Il n'y a plus ni froid de la nuit, ni chaleur de l'amante dans les yeux sombres de la faelle. Il n'y a que le néant. Le néant dans tout sa splendeur. Celui qui ne dit rien, mais qui est diablement équivoque.
Après une éternité, ses yeux clignent avec une lenteur presque inhumaine. Rappelant qu'il n'y a pas une statue de cire devant lui. Mais bel et bien une femme. De chair et de sang. Un cœur qui bat. Qui battait. En tendant l'oreille, en ouvrant son cœur aux ombres, on peut pourtant entendre le bruit de verre qui heurte le sol. Avec une lenteur criminelle. Des milliers d'éclats qui naissent, des tristes restes de son cœur brisé au sol. Les deux amants pataugeant dans le sang.

"Survivre."
La voix est douce, pure, basse. A peine plus haute que l'air entre eux. Mais si froide. Si vide. La limite est franchie. Bien sûr, Karha savait, ou du moins elle s'en doutait sans oser toujours se l'admettre, qu'elle n'était qu'un réconfort dans une vie esseulée. Une plaisanterie chatoyante dans un univers sans merci. Elle avait laissé des sentiments ridicules gagner du terrain, vaincre au-delà de son adoration pour les ombres. Elle prendra complète pénitence pour être si stupide. Mais l'insulte ? Non. Elle ne laissera pas cet affront passé.

Une seconde elle disparaît, épousant la pénombre du bureau. L'instant d'après, elle est devant lui, ses pieds élégamment dressés en pointe, de toute sa hauteur, fixant le mécréant dans ses yeux magnifiques.
"Va donc, mon tendre." Commence-t-elle d'une voix toujours douce, mais qui n'est plus un simple filet calme et silencieux. Une voix qui emplit tout le cabaret de sa fureur sans borne. "Survie. Survie sans le soutien d'une banale putain. Continue de prétendre que ce rôle ne va pas, alors que tu n'as jamais eu l'intention de m'en donner un autre." Leurs visages sont si proches, presque autant que leurs murmures à la dérobée, leurs lèvres prêtes à se voler encore. La poitrine de la jeune femme s'agite, incapable de faire la part entre désir et fureur.

"Prouve le." Fit elle, répétant la requête qu'il lui a adressé plus tôt, celle où elle a vidé son âme a ses pieds. "J'ai fait ma part. Je n'ai plus d'évidence a te prouver. Je t'ai abandonné ma liberté quand tu me l'as demandé. Maintenant, prouve le. Prouve le que c'était aussi futile que tu le prétends. Prouve moi que tu veux que je reste pendant que toi tu quittes mes pathétiques bras de pute."

Qu'il y aille. Déposer sa demande auprès des Ingal. Cela ne la regarde plus. Ne l'a jamais regardé. Il l'a prise sur la propre lettre qui scellait son rôle dans cette histoire. Elle n'en a plus aucun a joué si il prétend que celui-ci n'est plus le sien.

Elle recule enfin, son souffle chaud quittant son visage émacié. Avec sa grâce habituelle, elle tourne le dos, toujours en tenue d'Eve. Ses petits pieds s'éloignent vers la sortie du bureau, sans se presser, sans un mot ajouté : il ne l'a rattrapera pas. Pourquoi courir après une putain quand on a un royaume entier a courtiser ? Loin d'ici. Loin d'elle. Sans qu'il ne l'invite à le rejoindre. Un projet dit il ? Il l'a toujours incluse dans ces derniers. Pas dans celui-ci. Elle, laissée pour compte. Lui, tout simplement lassé.
Il a pourtant toujours tort. Quoiqu'il puisse dire. Car elle, elle ne lui a pas menti. Pas ce soir.

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